Un méchant!!! Ou pas... [pv]

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Araña parcourait la ville le plus vite possible. Elle passait par des endroits difficiles et parfois même dangereux pour elle. Son but? L'entrainement. Même Spider-Man avait due améliorer ses compétences. Il n'était pas devenue le justicier craint par tout les super-vilains en seulement une journée. La jeune femme n'avait pas de programme d'entrainement, alors elle se faisait un petit parcours du combattant version tisseur.

Elle passa au ras d'un immense bâtiment et accéléra sa vitesse de déplacement. De toile en toile, elle se rapprocha de son nouveau challenge. Un gratte-ciel très haut qu'elle voulait passer en sautant par dessus. Il fallait prendre un maximum d'élan et de vitesse. L'approche était délicate, pourtant il n'y avait pas de vent, ni d'oiseau. Elle lança une dernière toile sur un bâtiment plus petit à proximité et se balança avec force. Quand Aña arriva assez haut, elle lâcha prise et s'envola. C'était assez grisant, La vitesse, l'excitation. La pointe de l'immeuble était très acérée, et la collision semblait maintenant inévitable.

"Mer**"

Jura-t-elle en atterrissant lestement sur le pique qu'elle n'avait pas réussie à passer. L'apprentie araignée réfléchissait à un futur essai, quand elle entendit un bruit. Sortant de sa transe, elle tendit l'oreille de peur d'avoir rêvée.

*Un coup de feu!*

Cela venait d'une rue proche... quelque kilomètres plus bas. La justicière se jeta dans le vide. Une nouvelle fois, une délicieuse sensation envahie la jeune fille. Une sorte de mélange de liberté et de danger. Le faite de se sentir protégé par ses facultés hors normes. De pouvoir s'approcher du sol encore et encore et enc...

*Aaaaaaaaah!*

La surprise de se trouver si près du sol lui fit l'effet d'un douche froide. Elle lança une toile avant de s'écraser sur le pavé comme un cafard. Elle était si proche du sol, qu'elle arracha le chapeau d'un passant et ce qui semblait être sa perruque. Aña se maudit de manquer de concentration. Elle progressa dans la rue jusqu'à atteindre l'action. Une ligne d'hommes en noirs formaient un demi cercle devant un drôle d'individu.

*Octopus!!!*

Elle avait déjà vu le super-vilain affronter Spider-Man dans une vidéo amateur diffusé sur le net. Il correspondait bien à la description avec ses quatre "trucs" dans le dos. Elle se posa sur un lampadaire juste au dessus de l'ennemi. Elle regarda au alentour et vit une petite fille bien trop proche de la scène. Elle l'attrapa avec une toile et l'attira vivement dans ses bras, en hauteur.

"Ça va?" Demanda-t-elle à la jeune fille qui ne devait pas avoir plus de 12 ans. "Hey! Poulpe man!" Quand l'apostropher se retourna, elle lui envoya une toile sur le visage. Technique habituellement utilisé par Spidey pour désorienter ses adversaires. Elle se félicita de cette réussite en oubliant bien vite tout les échecs de cette journée...

Invité

Masahiro avait été merveilleusement accueilli à l'Institut Charles Xavier. Le jeune homme avait passé la journée d'hier à ranger ses affaires dans sa petite suite personnelle puis il était allé faire le tour de cet endroit. Il se sentait déjà comme chez lui. L'asiatique avait même pu s'entrainer dans la salle des dangers ! Après une bonne nuit de sommeil, il s'était levé tard et avait pris son petit déjeuner avant d'aller faire les magasins, pour s'acheter quelques trucs.

Il passa près d'une banque, dans le centre commercial et fut soudain le témoin d'un hold-up ! Des types avec des cagoules et armés de pistolets entrèrent, ils étaient au nombre de cinq. Une fois sortis avec le magot, Masahiro leur bloqua le passage.

Où comptez vous aller avec cet argent ?

Tu veux mourir, c'est ca gamin ?

L'un des types dégaina son arme et tira... dans le vide car Masahiro trancha la balle en deux avec l'un de ses tentacules. Un coup de chance, il n'arrivait à faire ce genre de prousses que rarement pour le moment. Les quatres appendices du mutan sortirent, désarmant au passage deux autres types. Masahiro ne remarqua pas la mutante qui était proche de lui, elle avait été très discrète. Sauf quand elle l'appela "Poulpe man", ce qui l'agaca. Il tourna la tête et... se prit une toile en pleine figure ! Il essaya d'enlever ce truc de son visage, se doutant bien que les bandits en profiteraient pour prendre la fuite !

Crétins de mutans ! Voilà qu'ils se battent entre eux ! On file les gars !

Masahiro arriva à enlever assez de toile pour respirer et pour voir les types tirer sur la femme qui était perchée sur un lampadaire, un petite fille dans les bras ! Le jeune homme frissonna, espérant qu'il ne leur arriverait rien... Des gens effrayés courraient en tout sens, ce qui n'arrangeait pas vraiment les choses.

Julya était encore nouvelle a New York. Elle passait une partie de ses journée à travailler au conservatoire de musique et l'autre moitié à visiter la ville. Cette animation, la hauteur de ses buildings, tout cela était tellement fantastique! Elle allait où le hasard la menait, s'apercevant parfois très tard qu'il fallait rentrer.

Son professeur de musique - qui était également sa tutrice - la laissait assez libre. Les dons de la jeune fille pour la musique la satisfaisaient complètement et rien d'autre ne l'importait.

Ce jour-là, Julia goûtait à la foule pressée, à l'animation des magasins. Elle fut attirée par du bruit à l'arrière d'un magasin. Des coups de feu.
Alors que les gens semblaient s'éloigner, elle avança vers cette direction. Elle n'avait pas peur. Elle sentait un désordre, de la peur, de la souffrance. Elle voulait réparer cela.

Elle vit des hommes armés et un mutant avec des tentacules dans le dos. Elle continua à s'approcher, lorsque quelque chose la retient dans le dos puis l'attira à grande vitesse. Elle se vit alors propulsée en haut d'un lampadaire dans les bras d'une femme.

La vitesse du déplacement était à la hauteur de la douceur de l'atterrissage. Elle ne sentit pas de volonté de l'agresser dans le geste de la femme, uniquement celle de la protéger. Julya s'adressa alors à elle, dans un anglais marqué par un accent allemand prononcé. Sa voix était douce et rassurante, avec des résonnance mélodieuse un peu surnaturelles.

"Vous êtes gentille, mais je n'étais pas en danger. Il faut que j'aide les gens en bas, sinon ils vont se faire du mal."

Mais la jeune femme était plus rapide que les paroles de Julya. Elle avait déjà anticipé le mouvement de l'homme aux tentacules et lui avait envoyé quelque chose dans le visage.

Julya soupira devant une telle débauche d'énergie, et ferma les yeux. Ses cheveux soufflèrent doucement autour de son visage. Elle se mit à parler d'une voix presque chantante, vibrante et pleine d'émotion. Comme des voix peuvent briser du verre, la sienne brisait la fureur, la peur, la haine sur le coeur des hommes. Elle chantonnait doucement, mais sa voix résonnait dans toute la ruelle. Sa voix disait :

"S'il vous plaît... Ne versez pas le sang... Ne faites de mal..."

Les hommes en armes se figèrent et baissèrent les armes qu'ils tenaient, réalisant à cet instant qu'ils ne voulaient finalement pas blesser qui que ce soit.

Julya se tourna vers les deux mutants pour voir si eux aussi entendaient sa voix et s'ils étaient également sensible à son chant d'apaisement.

Invité

Arrachant les morceaux de toiles de son visage, Masahiro poussa un juron bien senti. Les braqueurs allaient sûrement en profiter pour prendre leurs jambes à leur cou et lui fausser compagnie. Il arriva à voir la mutante avec une petite fille dans les bras, toutes deux perchées sur un lampadaire. Quelques coups de feu retentirent mais heureusement, n'atteignirent pas leur cible. La jeune fille avait parlé avec la mutante puis il se produisit quelque chose de pas naturel.

La petite fille se mit à parler, sa voix ressemblant plus à un chant en fait. Le jeune mutant n'avait pas vraiment envie de tuer ces voleurs et voulait les capturer sans les blesser. Quelques coups avec le plat de ses lames et le tour était joué ! Masahiro ressentit une sensation de bien être pendant que les truands rendaient les armes... Quelques secondes plus tard, une voiture de police arriva et les policiers mirent rapidement les menottes aux braqueurs. Masahiro fit rentrer ses tentacules dans son corps et se tourna vers les deux demoiselles.

Hey, Spider Girl ! Tu trouves vraiment que j'ai la sale gueule d'Octopus ?

Il s'adressa ensuite à la petite fille.

J'aurais aimé les capturer moi même mais ils se seraient pris quelques coups. Ca vaux mieux comme ca finalement.